Je retrouve dans mes manières et mes gestes
le rythme de la solitude et de la chute
lorsque soudain au milieu des heures qui me restent
je cherche le chemin des minutes.
Tu as mille choses à faire et je t’observe
ton corps vivant me fait peur
ma lutte se vit dans la réserve
j’attends que tu me trouves au milieu des heures.
Le temps se déconstruit
comme une maison qui ne m’a jamais appartenu
j’habite un rêve qui se construit
le long des nuits par lesquelles je suis retenue.
Je retrouve cette sensation d’aucune saison
où ni le soleil ni la neige n’ont survécu
il reste mes histoires de lutins et de fanfarons
dis moi si tu viens ou si seule je continue.
« Si la laideur était une brique, je serai la muraille de Chine »