On t’oublie sur les bords des mois
on t’oublie sur le coeur des jours
dès l’aube à la cueillette des voix
qui retentissent sans toi.
On t’oublie car tu es déjà parti
le long du canal des atrophiés
un strophe de plus et on t’oublie
tu es le même refrain depuis des années.
On t’oublie comme une chanson
qui a été trop murmuré dans l’oreille
réveille toi de ce couplet sans horizon
une ligne de plus et tu sommeilles.
On t’oublie de ne pas avoir été
on t’oublie des appels et messages
dès l’aurore pâle où dorment les nouveaux nés
et où ta tombe t’attend calme et sage.
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