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jeudi 25 février 2016

Fragments d'état.

Lorsque tu auras foulé, encore, ce jardin de Gethsémani, 
agissant, piétinant, imploration et gestes,

viendra-t-il te porter contre Lui?

La possibilité que l’on puisse mener à bien des termes conçus pour être vécu ne nous embellit pas un terrain d’ores et déjà hostile, bien que si nous ayons fait le possible pour juxtaposer des terres malhabiles. Il faudrait vaincre la poussière dans laquelle nous avons déposé nos bouts d’existence stérile, et ainsi mettre une foi quelconque dans ces gravats et ces pierres, pour qu’il n’y ait jamais plus de réminiscence envisageable. Quoiqu’il fût, avec ou sans la lumière, nos corps ont clôturé des chapitres que l’on avait crus lisibles, or nous ne parlions pas le langage approprié, nous demeurions apatride d’une terre qui ne nous appartenait plus, et peut-être ne l’avions nous jamais possédé ne serait-ce qu’un temps, un fragment, soit; nous étions en exil pour un temps, le même que nous avions connu il n’y a pas si longtemps, et je t’attends. Pour que tu me dises. Pour que tu me fasses. Pour que tu m’existes.



On attend dans le vêtement de l’hiver
que passent les nuages
sur des idéaux qui font naufrage
le vent et l’air se mêlent et voguent
sur nos derniers âges.





"Dans l'argile finale
Les mots les amants les époques
Bruits de langue cortège d'aveugles.

En flaques piteuses
En poudre d'ailes de papillons
En lézard écartelé

Le temps
L'ordure nostalgique."
 L.R 


2 commentaires:

  1. Quoi qu'il arrive, continue d'écrire

    tes rêves
    tes rages
    tes fièvres
    tes éclats de conscience

    Je continuerai à te lire

    Amicalement

    P.Devos

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