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samedi 28 février 2015

Pondichéry-Lhassa.


Et les embruns de la mer
Qui caressent tes voyages et tes songes
Tu es partie loin maintenant
Plus loin que Pondichéry qui te ronge
Tu es devenue Lhassa et ses hivers
Un éternel Tibet de tous les temps
Une liberté que tu quêtes et qui t'allonge
Pour des siècles et des siècles d'instants.

Comment va-t-on faire?
Maintenant qu'il ne reste plus qu'un corps
Sans origine.

Est-ce que tu as vu tout se défaire?
As-tu vu Pondichéry disparaître de tes lignes?
Comprends tu que tu es sable et poussière?

Tu appartiens au Tibet des ancêtres
Un Tibet jamais libre
As-tu vu le lac Namtso par la fenêtre?
Ressens-tu encore tout ce vivre
Ou bien es-tu prise par une ingrate Chine?

Qui te délivrera des frontières?
Tu n'es plus qu'un écho sans être
Tu es devenue à toi-même un monastère
Mais dis moi un peu
Qui viendra prier en ce lieu?



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