Tes yeux d’Octobre
qui me tirent de longs regards
ce socle où tu te
tiens reine des longs automnes
n’as-tu pas peur
des nuits sans repère et sans hasard
où l’horizon te
dresse une ligne droite et monotone?
Tes heures pleines
qui me vident de tout désir
cette vie que tu
ressasses à longueur de tes veines
n’as-tu pas honte
de ne me laisser que le tir
la cible des gens
qui sont hantés par la haine?
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