J’ai pris le
sommeil sur moi. Une brise levée. Endormie à moitié contre la vitre embuée, j’entendais
les autres aller et venir. Ne pas soulever les paupières. Rester là, sans
adresse, dans le creux des songes qui sifflent jour et nuit.
J’ai passé la
matinée dans ce demi sans possible, étreignant le vide et souhaitant le repos éternel.
Tout est lourd lorsqu’aucun espoir nous éveille. J’ai veillé tout le jour. La
nuit venue, je surveillerai mon souffle. Allais-je m’écrouler dans la nuit?
.... Envie de m’écrouler
au fond de tes rêves.
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