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samedi 21 août 2010

Paris trouble.


Marcher le long des quais
attendre un métro au bout d’une ligne qui ne répond pas
Marcher le long de tes doutes
entre ton corps que je devine parfois sous mes draps.

Entre les boulevards et les passages
attendre que l’aube devienne mensongère
près de ton souffle sans âge
j’ai l’horizon qui me tient étrangère.

Paris tes nuits sont des secrets éphémères
tu siffles des airs d’espoirs si forts
pour me laisser sous tes rails toute entière
je n’ai même plus le temps d’être mort.




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