On a laissé notre
corps au bord de la route
on se laisse défiler
au bord des doutes
l’aube est loin et
si blanche
on vogue entre nos
larmes et les silences
une noyade étanche.
Tous les océans
ont des vagues noires
celles de la nuit
qui roulent et signalent
que le jour ne
peut pas encore se voir
c’est la nuit qui
descend par les heures
d’un pas discret
et si pâle.
Décembre termine
ses dernières larmes
une déclinaison d’eau
et de grêle
quelqu’un part
dehors et se désarme
inutile de
combattre contre une ombre
et encore moins
contre le ciel.
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