La nuit dort en
moi.
J'ai le sommeil au
bord des yeux. L'épuisement des jours emmêlés. Le corps qui avance même si.
S'arrêter et faire des pauses au milieu de. Rester sans. Continuer puisqu'il le
faut, puisque.
La fatigue de soi,
la fatigue d'être soi. La fatigue qui fatigue. Et il reste quoi? J'ai vu cette
silhouette avancer d'heure en heure, la démarche singulière, les tombées et
retombées évitées, le parcours olympique, les bancs trouvées, l'automne qui ne
chute guère, et cette verticale prolongée jusqu'à l'hiver.
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