Les thés au
caramel ne me suffisent plus pour me donner le sourire. Je n'ai plus de place
dans mon lecteur mp3. Il me faut plus de musique, toujours. Je n'ai pas assez
de poèmes dans ma tête, il me faut d'autres vers, d'autres inspirations. J'en
manque. Je manque. Je continue à sécher les cours même si je n'ai que quelques
heures par semaine. Je fais autre chose. Je me bourre le crâne de voyages, de
sommeils, de coupures, d'envies et de vies. J'attends que l'écriture prenne
d'autres tournures. J'éprouve Paris et ses nuits sourdes. Des trajets en sens
inverse. Des allées et des venues. Je m'endors avec le bruit des autres dans
mon souffle coupé. Ca tangue encore, mais je m'accroche. La course est folle
mais au bout de la dérive, il y a peut-être une autre rive que moi-même.
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