Je laisse les mois
me suivre et m'effacer.
Je laisse les
semaines m'atteindre et m'éloigner.
Je suis si loin du
temps et des autres.
Si loin des rires
qui sont les vôtres.
Me creuser.
Enième terrier.
Temps ratatiné.
Mourir à voix
basse. Sous les voûtes rapiécés.
Terrier où tout
tombe dans le silence, même le cri d'être né.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire