Un corps de plume.
Déposé dans le métro, sur une chaise, dans un lit sous les couvertures, dans la
foule vaporeuse.
Peur de tomber
dans la rue.
Peur de ne pas
trouver appui.
Dans les rouages
de la vie, alors que la machine de l'avenir s'est mise en place, je reste un
vulgaire outil inutile, à peine une vis, je ne sais pas le corps. Je l'ignore.
Je suis tellement
cette pièce manquante que personne n'ajoutera à son édifice.
Il faudrait me
fabriquer un bout d'espace, me remettre quelque part, que je puisse dire et
faire. En attendant je traîne mes débris, dans le va-et-vient mécanique du vent
et des larmes.
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