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dimanche 15 mars 2015

Les dernières branches d'hiver.

Sur les dernières branches d’hiver
résistent encore le silence et les prières
celles qui battaient dans notre coeur
comme des lueurs et des réverbères
une force qu’on récitait par la sueur
alors que notre corps partait en poussière.
Nous étions combattants d’un chapelet étranger
nous rêvions de cette terre promise
en prononçant comme de pauvres immigrés
une langue que nous n’avions pas conquise.
Sur les dernières branches d’hiver
tu verras longtemps le signal de certains soldats
qui avaient rêvé des premiers mimosas
mais qui n’ont reçu que de vastes chrysanthèmes.






1 commentaire:

  1. Je vous découvre chez Vincent Motard-Avargues et j'aime ce que vous écrivez.

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