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jeudi 12 septembre 2013

Hymne.


Aux écritures perdues dans les flots des livres disparus
aux amours qu'on a cru bon de vouloir s'y transpercer
aux matinées de chocolat chaud et de flocons dispersés
aux voyages rêvés vers les terres de froid déserté.
Aux églises silencieuses où l'on peut recueillir son corps criant
aux jardins d'hiver où tu lisais Cayrol et Wittgenstein
aux arbres d'automne qui te chuchotent des espoirs vacillants
aux forêts où tu emportais à vélo tes joies incertaines.
A l'Islande et le Tibet qui te criait une liberté impossible
à ces rues que tu as piétinées pour la justice et la paix
à ces slogans de rage que tu criais pour le possible
à ces luttes et ces combats que tu as menés à pied ou alité. 
Aux derniers poèmes qui te suivront jusque dans la pierre
aux lecteurs de Blanchot qui trouveront aussi la paix
aux recueils de poèmes enfouis dans ton corps et dans la terre
à l'amour des mots puisqu'on t'a volé l'amour d'être d'os et de chair.



"  Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu'ils  font."
Evangile Selon St Luc. 

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