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mercredi 3 juillet 2013

...


Ton dépérissement se voit
maintenant
tu t'es tenu aux saisons
de toutes tes forces
en te retenant
d'y voir l'amorce
d'une déclinaison.
Aujourd'hui tu séjournes
dans une léthargie 
d'hiver à été
le printemps était muet
tu te retournes
il reste la douleur
de n'avoir pas été.
Ton corps est parti
une lenteur et une somnolence
une nuit de juillet
les jours reprennent et le silence
revient te signer.


"Les disparus étaient souvent des absents"
Jean Cayrol

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