Archives du blog

lundi 22 avril 2013

Aube.


On a vu mon corps fragile
on a caressé et aimé ses dernières fumées
pour deux jours après
le laisser s'enfumer seul et vide.
On a abusé de cette vue là
pour me laisser civière
pour que bientôt la mort me voit
la dernière.

Je cherche dans mon corps une partie d'aube oubliée
une part d'aube même déchirée
mais de l'aube, du jour encore
pour ne pas que s'assombrisse les souvenirs dévastés.
Mais je suis poussière et étranger.
On a déshabillé mon aube sans l'aimer.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire