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lundi 4 mars 2013

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Quelque chose s'est détaché dans la brume, le regard, les autres. Il manque des mois de reconnaissance, de vérités; comment tient-on sans cet apport de tendresse? Lorsque le coeur se cogne aux angles du corps et que l'on cherche la sortie, qui viendra nous accueillir et nous dire tu as été fort? Il faut recueillir les embruns d'une mer sans vague, laisser le corps amarrer dans les flots d'une étendue gelée. Nous ne demandions pourtant que ce drapeau hissé sur les collines de la grande jetée, le drapeau des existences qui n'ont plus de vie. Nous allons chavirer vers d'autres terres, maintenant le pardon tant demandé est loin. Il flotte, ombrageux, derrière les mois. 

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