Tu vis impotent
dans tes gestes
goutteux
tes paroles grabataires
l’impossibilité du
temps
passe entre tes
gouttières.
Janvier séjourne
au pied de ton lit
comme un
paralytique
tu descends
parfois vers midi
difforme, informe
et infirme
la nuit vient aux
heures critiques
dans ton sommeil
perclus
tu es invalide dans
tes rêves
tes songes
malhabiles.
Janvier séjourne
au pied de ton lit
le regard immobile
les journées sont
du temps
que tu disperses
par la fenêtre
en attendant
tu vis peut-être
tu vis
impotent.
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