On est usé par
toutes les aubes qu’on entend
qui s’éveillent à
nos yeux aveugles
une pluie veuve
passe en cadence rythmer le temps
des larmes
effluves lorsqu’on est seul
et que notre corps
doucement se suspend.
La vie disparaît
aux heures inattendues
il reste le temps
qui toujours nous ponctue
lever, faire,
aller vers ce qui nous porte
un temps qui peu à
peu nous tue
combien de temps
on nous supporte?
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