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dimanche 5 septembre 2010

Décidément.


J’y ai cru. Encore. Décidément. Je n’ai pas pensé à l’odeur. L’odeur des regards. L’odeur des gestes. Ceux qui entravent et ne laissent rien pour rien. J’ai oublié que j’avais un corps. Que mes paroles peuvent s’échanger. Hier soir comme un coup de vent dans mes airs d’automne. Le vide. Le corps planté dans l’attente. Les paroles autour. Des verres qui se vident. Et mon verre toujours vide. Parce que je ne bois que les vers, ceux qui embrassent et qui riment. Dès l’aube encore porté par l’été, je suis partie sous le coup de ce qui resserre. Le corps étroit, perdu dans cette ville, qui, décidément, ne m’appartient pas. J’ai pensé à la mer. Tellement fort. Les vagues qui bruissent. Loin. Très loin. Me noyer hors de toute cette médiocrité.



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