C’est exactement ça.
On ne peut pas rester avec moi. On ne peut pas m’aimer. Car on n’aime qu’un temps les jolies poupées cassées. On
se lasse vite de leurs blessures. On n’espère pas recoller les morceaux de bras
et de jambes, c’est trop tard. Et ses longs cheveux d’ébènes, ils ne sont plus
brillants, avec le temps ils sont désormais noirs. Juste noirs.
C’est joli d’avoir
aimé une poupée, mais c’est un
lointain souvenir, presqu’un rêve. Une illusion.
Le conte de fée
est terminé, on referme le vieux livre qui prendra une place discrète dans la
grande bibliothèque du temps.
Et moi je reste en
travers des mots, et des maux. J’attends que quelqu’un d’autre me trouve jolie
et vienne m’aimer, mais un petit
temps seulement, car il repartira aussi. Car ils sont tous repartis.
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