Je ne pensais pas
que ça allait se passer comme ça. J’avais prévu les chutes, les descentes, et même
le reste. Et finalement j’ai passé la semaine incognito, avec ce physique en détresse
sans que personne ne sache qui je suis et où j’en suis.
Je ne sais plus la
différence entre être forte et être fragile, si l’apparence est le dénominateur
commun à ces deux valeurs. Le rapport entre soi et la prétention de se sentir
soisemble tangeant.
Alors j’ai fait
comme d’habitude dans ces moments là, j’ai enfilé tout ce qui pouvait être assez
gros pour me donner de l’épaisseur et de la force. Des pulls, des jeans extra
larges, ma pair de Doc Martens, des cheveux ramassés au fond d’un chèche usé.
Et j’ai avancé.
Parfois je me sens guerrière, même au fond de mon lit en pyjama je me sens en lutte. J’aimerais que ça s’arrête. Qu’on signe un pacte de paix. N’importe lequel mais un pacte. ... Mais un pacte avec qui?
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