Archives du blog

vendredi 9 octobre 2009

Déclinaison.


Au terme de soi il y a toujours soi
en comptant les jours il y a les mois
en creusant la pluie il y a les larmes
en poussant le sourire il y a le drame.

Quelqu’un s’assit toujours et regarde
les volets nous ont refermé aux jours
aux comptoirs souvent l’on s’attarde
on est immobile dans nos allez-retours.

On attend que quelque chose se fasse
n’importe quoi mais que la vie frémisse
parfois on trouve des affaires et on les ramasse
on attend que les départs nous définissent.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire