Tu n’as pas trop l’habitude
qu’on te regarde, tu préfères marcher vite et lorsque tu atteins les rues que
tu dois traverser, tu lèves, dans le hasard de ces tombées de jour, les yeux au
ciel pour quémander la vie ou autre chose.
C’est un goût de
miel au fond de ta gorge qui te fait avancer entre les lignes, tes chaussures
sur le sol n’ont plus la même pesanteur qu’autrefois, à présent tu avances en
comptant tes pas, des pas qui n’hésitent plus mais qui savent la lourdeur des
jours et du corps.
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