C’est la fatigue
du faire. Le ficelage d’un avenir qui s’accroche aux derniers ponts. C’est se
traîner au bord des quais sans savoir quoi dire et comment se noyer. C’est le
tangage unanime d’un corps déjà déporté sur les vagues glacées. C’est la loi du
plus fort et j’ai la faiblesse qui s’amarre en moi comme une barque délaissée.
C’est la vie et les bateaux flottent et je suis toujours sur le quai.
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