Ces morceaux de
peaux qui se détachent dans la nuit sourde. Au fond des draps le corps est serré,
immobile. C’est la nuit qui danse autour des aveux, du manque. Dans le silence
où se couvre le doute, on écoute pas à pas le souffle se détendre et se tendre.
Les mots résonnent entre les coupes du corps et les coupes des formes. Tu ne
contiens plus rien de moi. Tu ne connais plus rien de mes souffles et mes épuisements.
Tu ne me respires plus.
Et parfois, ça me
manque
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