Je
n'ai rien fait. Je ne l'appelle pas. Je ne m'accroche plus. Je reste vide dans
cet été. Cette fois c'est fini. Vraiment fini. La passivité m'aura vaincue. La
mélancolie aura gagné. Et je resterai seule. Avec des fragments, des fautes et
des regrets, et une vie à peu près.
L'année
prochaine: retour à la Sorbonne, errer dans le jardin du Luxembourg, écrire des
poèmes sans but, m'arrêter à des comptoirs où le néant se vide dans les verres,
travailler sur un sujet de mémoire déprimant, et faire semblant, résister,
attendre, rencontrer un tel et un tel, me reprocher, et ce banc près des quais
de la Seine, où toute mes prochaines heures m'attendent déjà.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire