Au travers il
reste la dépendance. Un corps morcelé pour qui le manque se nourrit encore. Il
ne reste plus rien à contrôler. On creuse mais personne n'atteint le fond. Il y
aura des siècles et des siècles avant que. Les vertiges glissent comme des
fonds ivres et sans limite. La tête se heurte à l'étourdissement des jours. Les
nuits se cognent contre les os. Quelqu'un descend par les vertèbres et écoute.
On entend le silence prendre des virages dans l'ombre. Les murmures proviennent
de la chair. Des entrailles qui coupent et cassent. J'ai peur de vivre encore.
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