Quand tout devient
organique, les journées s'allongent, vont et viennent entre s'alimenter, boire,
déféquer, uriner, dormir.
Sentir son corps au
plus près de soi, une enveloppe vide qui ne s'ouvre plus. J'attends. J'attends
des journées poétiques, des journées vivantes, des journées légères, des journées
amoureuses. Je ne veux plus sentir ces journées organiques, qui me rappellent
sans cesse que l'on n'est qu'un corps engin, une machine qui expire et inspire à
des horaires fixées et fixes.
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