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vendredi 4 mai 2007

On.


On se lève tôt, se traîne dans l'escalier, enfile noir sur noir, sort dehors. Le bus bondé, une place au fond. Le partiel ne dura pas longtemps. Juste le temps de gribouiller quelques restes, et revenir, crayonné de tout ce qui nous délaisse. Tellement pressé de rentrer, que même plus la force de parler. On passe l'après-midi à se recoller, des débris d'hiver sur un esprit mortifié. Laisse le temps courir, et revient parfois, par intervalles, sourire au coin, larmes aux recoins. Il a fallu vivre cette journée, là, en travers, mais on a traversé les heures et les horaires indiquées. Une récompense? Non, juste le sommeil et son silence.

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