Je parle à des
gens qui ne me répondent que par intermittence; je fais des efforts sur ma
timidité et mon manque de confiance en moi qui s'avèrent être vains. Je me
demande pourquoi je sors de cette gastro-antérite si c'est pour encore me
sentir hors saison et hors sujet.
Je ne me sens pas
l'âme d'affronter un nouveau semestre de fac... je vais y faire quoi? Sécher la
moitié des cours, rêvasser par la fenêtre quand j'ai la force d'y aller, errer
au jardin du Luxembourg, poèmes sous le bras.
Mais le pire dans
tout çà c'est que j'y serai, avec toute la non-participation que cela entraîne,et
ma mélancolie qui pèse plus mon corps lui-même. J'ai peur de mes absences,
jusqu'à où elles peuvent m'immobiliser.
Que dire? Fatigue
ambiante; solitude non permise; écriture fragmentaire; pensées froides; envies
de sucrées et salées; nuits désongées; passivité absolue; rangements inutiles;
compteur d'espoirs et d'esquives.
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