Quand on a tout le
temps, on n'a plus le temps.
C'est exactement
ce qui m'arrive. Les vacances comme des points de suspension éternels. Je
tourne en rond, évite soigneusement de me consacrer à l'écriture; deux débuts
d'histoire attendent gentiment que je me décide à faire face, mais...
impossible. L'angoisse de la page blanche, l'angoisse de ne pas pouvoir, tout
ceci m'entraîne dehors, à errer, à marcher sans but, à aller au cinéma seule, à
écouter du punk sans passer à l'action. Rien. Déjà deux semaines et rien.
Quelques poèmes
sans lecteur possible, et mon impossibilité d'écrire. Je reste stérile et
froide dans cet été qui s'annonce mortifère.
Quand on est seul,
on ne peut parler qu'avec la solitude.
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